ÉCLOSION DE COVID-19
TESTS DE DÉPISTAGE, DÉTECTION, GESTION ET SOINS DE LA COVID-19 – mise à jour le 25 juin
Veuillez consulter le Document d’orientation sur les tests de dépistage publié par le ministère de la Santé et cette directive supplémentaire sur les tests (en anglais seulement).
Q : Quand parle-t-on d’une éclosion?
R : On parle d’éclosion lorsqu’un cas de COVID-19 confirmé en laboratoire survient parmi les résidents ou les membres du personnel.
Q : Quels sont les éléments déclencheurs d’une évaluation de l’éclosion?
R : Lorsqu’au moins un résident ou membre du personnel présente de nouveaux symptômes correspondant à ceux de la COVID-19, notamment des symptômes atypiques, la maison de retraite doit immédiatement déclencher une évaluation de l’éclosion et prendre les mesures suivantes :
- Appliquer les précautions contre les contacts et l’exposition aux gouttelettes lors de toute interaction avec le résident symptomatique.
- Soumettre immédiatement le résident ou le membre du personnel symptomatique (s’il se trouve toujours dans les locaux de l’établissement) à un test de dépistage.
- Informer le bureau de santé publique local de l’éclosion présumée.
- Faire subir un test de dépistage à tous les résidents ayant été en contact rapproché avec le résident symptomatique (par exemple, ses compagnons de chambre) ainsi qu’à toute autre personne considérée à haut risque par le bureau de santé publique local, en particulier le personnel. Faire subir un test de dépistage aux résidents et aux membres du personnel ayant été en contact rapproché avec un employé symptomatique, en tenant compte du risque d’exposition et des conseils du bureau de santé public local.
- Se préparer au regroupement en cohortes des membres du personnel et des résidents afin de limiter la propagation potentielle de la COVID-19.
- Appliquer des mesures de dépistage renforcées au sein des résidents et des membres du personnel.
Si les résultats du test de la personne qui avait initialement été dépistée se révèlent négatifs, la maison de retraite peut, en concertation avec le bureau de santé publique local, envisager de mettre fin aux mesures prises pour évaluer l’éclosion présumée, en raison des résultats du dernier test réalisé.
Q : Ma maison de retraite doit-elle réaliser un dépistage de surveillance?
R : Le 9 juin, Santé Ontario a recommandé de faire subir un test, toutes les deux semaines, à tous les membres du personnel des maisons de retraite ainsi qu’aux résidents des maisons de retraite présentant un risque d’éclosion. Santé Ontario a élaboré le document d’orientation sur le dépistage de surveillance de la COVID-19, qui fournit de plus amples précisions à ce sujet.
Q : Dans quels cas convient-il de faire subir un test aux résidents?
R : Le 14 mai, le ministère de la Santé a publié une mise à jour du Document d’orientation sur les tests de dépistage pour les résidents des maisons de retraite. Il y est précisé que les résidents présentant les symptômes suivants doivent subir un test le plus vite possible :
- Fièvre (température supérieure ou égale à 37,8 °C)
- Tout symptôme nouveau ou aggravé (toux, essoufflement comme la dyspnée, mal de gorge, écoulement nasal, éternuements, congestion nasale, enrouement, difficulté à avaler, nouveau trouble olfactif gustatif, nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales)
- Signes cliniques ou radiologiques de pneumonie
Remarque : dans le cas de patients présentant UNIQUEMENT un écoulement nasal, des éternuements ou une congestion nasale, il convient d’envisager d’autres causes potentielles comme les allergies saisonnières ou l’écoulement postnasal.
Des tableaux cliniques de COVID-19 atypiques doivent être envisagés, notamment chez les sujets âgés et les patients présentant une déficience intellectuelle. Pour obtenir la liste des symptômes atypiques, veuillez consulter le Document d’orientation sur les tests de dépistage.
En cas d’éclosion de COVID-19 au sein d’une maison de retraite, les contacts asymptomatiques d’un cas confirmé, déterminés en consultation avec le bureau de santé publique local, doivent être testés, notamment :
- tous les résidents logeant dans des chambres adjacentes
- tout le personnel travaillant dans l’unité ou le carrefour de soins
- tous les visiteurs essentiels qui se sont rendus dans l’unité ou au carrefour de soins
- tout autre contact pour lequel le bureau de santé publique local, à la suite d’une évaluation du risque, jugera nécessaire de procéder à un test de dépistage
Le bureau de santé publique local pourrait également, en s’appuyant sur une évaluation des risques, déterminer qu’une des personnes susmentionnées n’a pas besoin d’être testée (par exemple, un résident qui s’est auto-isolé pendant la période de transmissibilité).
Q : Que faire si ma maison de retraite connaît une éclosion?
R : Si une éclosion est déclarée dans une maison de retraite, les mesures suivantes doivent être prises :
- Les nouvelles admissions de résidents ne sont pas autorisées tant que l’éclosion n’est pas enrayée.
- La réadmission de résidents dans la maison de retraite ou la zone de l’éclosion, selon les caractéristiques particulières de cette éclosion, n’est pas autorisée tant que l’éclosion n’est pas enrayée.
- Si des résidents sont sortis de la maison de retraite avec leur famille, il est possible qu’ils ne puissent pas être réadmis tant que l’éclosion n’est pas enrayée.
- La maison de retraite doit fournir un masque aux résidents qui quittent l’établissement pour recevoir des soins externes. De leur côté, tant qu’ils sont à l’extérieur de la maison de retraite, les résidents doivent porter un masque, à condition de le tolérer. À leur retour dans l’établissement, les résidents devront se soumettre à un dépistage, mais ils n’auront pas besoin de s’isoler.
- Toutes les activités non essentielles doivent être arrêtées.
Le titulaire de permis doit s’adresser au bureau de santé publique local s’il estime que l’une de ces mesures ne peut raisonnablement être mise en œuvre.
Les titulaires de permis doivent signaler toute éclosion de COVID-19 à l’ORMR. Tout signalement à l’ORMR doit inclure le nom de la maison de retraite concernée, son numéro de permis, le nombre de cas positifs parmi les résidents et parmi les membres du personnel, ainsi que les coordonnées du bureau de santé publique. Les titulaires de permis sont tenus d’envoyer ces renseignements à l’adresse info@rhra.ca. Les maisons de retraite doivent considérer qu’un seul cas de COVID-19 confirmé en laboratoire, qu’il s’agisse d’un résident ou d’un membre du personnel, constitue une éclosion de COVID-19.
Les services de santé publique peuvent déclarer qu’une éclosion est terminée lorsqu’il n’y a aucun nouveau cas d’infection chez les résidents ou le personnel au bout des 14 jours suivant la mise à l’isolement du résident ou du membre du personnel.
Q : Que faire s’il n’y a qu’un seul cas de COVID-19 parmi les résidents?
R : La maison de retraite doit isoler le résident en question, si possible dans une chambre individuelle, et prendre les précautions nécessaires contre les contacts et les gouttelettes. Les membres du personnel ayant subi une exposition à haut risque à la COVID-19 sans EPI approprié doivent s’isoler pendant 14 jours. Dans certaines circonstances exceptionnelles, des employés peuvent, toutefois, être unanimement considérés comme essentiels à la poursuite des activités. Dans ce cas, les employés tenus de continuer à travailler doivent faire l’objet d’un dépistage régulier, utiliser des EPI appropriés et surveiller leur état de santé pendant 14 jours. Les membres du personnel ayant subi une exposition à risque modéré à la COVID-19 doivent eux aussi surveiller leur état de santé pendant 14 jours.
Q : Que faire s’il n’y a qu’un seul cas de COVID-19 parmi les membres du personnel?
R : Même si l’exposition du personnel n’a eu lieu que dans une zone définie de la maison de retraite, les mesures de contrôle de l’éclosion peuvent être étendues à tout l’établissement. Les membres du personnel qui ont obtenu un résultat positif au test de dépistage et qui présentent des symptômes ne peuvent pas se présenter sur leur lieu de travail. En revanche, les membres du personnel qui ont obtenu un résultat positif, dont les symptômes ont disparu et qui sont considérés essentiels peuvent retourner travailler en respectant des mesures d’isolement au travail.
Q : Les résidents des maisons de retraite sont-ils prioritaires pour les tests de dépistage de la COVID-19?
R : Santé publique Ontario a confirmé que les laboratoires devaient analyser en priorité les tests de dépistage de la COVID-19 effectués sur les résidents des maisons de retraite, comme c’est également le cas des résidents des foyers de soins de longue durée.
Lorsque vous remplissez un formulaire de demande de test, vous devez préciser que le test est destiné à un résident d’une maison de retraite afin que la demande soit traitée en priorité.
Q : Comment les tests de dépistage de la COVID-19 sont-ils réalisés et comment obtenir ses résultats?
R : Le ministère de la Santé a publié un document intitulé Questions fréquemment posées sur les tests de dépistage à l’intention des maisons de retraite. Les questions relatives aux tests de dépistage doivent être adressées à Santé publique Ontario.
Q : Comment dois-je détecter les cas de COVID-19 dans ma maison de retraite?
R : Pour détecter les cas potentiels de COVID-19, les maisons de retraite doivent soumettre les résidents à un dépistage actif, en procédant notamment à un dépistage des symptômes deux fois par jour (au début et à la fin de la journée ou du service), y compris à des contrôles de température, et tester les résidents qui présentent des symptômes correspondant à ceux de la COVID-19. Tout résident présentant des symptômes de COVID-19 (y compris des symptômes respiratoires légers ou des symptômes atypiques) doit être placé en isolement et se soumettre à un test de dépistage de la COVID-19. Les maisons de retraite ne doivent pas attendre la survenue de nouveaux cas d’infection respiratoire avant d’effectuer les tests.
Les symptômes de la COVID-19 les plus courants sont :
- Fièvre (température supérieure ou égale à 37,8 °C)
- Tout symptôme nouveau ou aggravé (toux, essoufflement comme la dyspnée, mal de gorge, écoulement nasal, éternuements, congestion nasale, enrouement, difficulté à avaler, nouveau trouble olfactif gustatif, nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales)
- Signes cliniques ou radiologiques de pneumonie
Des tableaux cliniques de COVID-19 atypiques doivent être envisagés, notamment chez les sujets. Pour obtenir la liste des symptômes atypiques, veuillez consulter le Document d’orientation sur les tests de dépistage.
Symptômes
- Fatigue ou malaise inexpliqués
- Délire (altération aiguë de l’état mental et inattention)
- Chutes
- Déclin fonctionnel aigu
- Exacerbation des maladies chroniques
- Symptômes digestifs, dont nausées et vomissements, diarrhée, douleurs abdominales
- Frissons
- Maux de tête
- Laryngotrachéite aiguë
- Conjonctivit
- Une vascularite inflammatoire multisystémique chez les enfants
- Cette maladie peut se manifester par une fièvre persistante, des douleurs abdominales, une conjonctivite, des symptômes gastro-intestinaux (nausées, vomissements et diarrhées) et une éruption cutanée.
Signes
- Tachycardie inexpliquée, y compris les tachycardies liées à l’âge chez l’enfant
- Diminution de tension artérielle
- Hypoxie inexpliquée (même légère, avec une saturation en O2 inférieure à 90 %)
- Léthargie, difficulté à se nourrir chez le nourrisson (en l’absence d’autre diagnostic)
Q : Que faire si les résidents ou les membres du personnel sont asymptomatiques?
R : Les résidents nouvellement admis ou réadmis doivent subir un test de dépistage dans les 14 jours qui suivent leur admission sous la direction du clinicien responsable.
Les résidents asymptomatiques occupant la même chambre qu’un résident symptomatique doivent aussi être testés immédiatement. Un résultat négatif n’exclut pas l’éventualité d’une maladie au stade de l’incubation et toute personne ayant été en contact étroit avec le résident symptomatique doit s’auto-isoler pendant une période de 14 jours à la suite de ce contact.
Q : Que faire si un résident ou un membre du personnel obtient un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19?
R : Les maisons de retraite doivent considérer qu’un seul cas de COVID-19 confirmé en laboratoire, qu’il s’agisse d’un résident ou d’un membre du personnel, constitue une éclosion confirmée d’infection respiratoire dans l’établissement. En cas d’éclosion de COVID-19, les contacts asymptomatiques d’un cas confirmé, déterminés en consultation avec le bureau de santé publique local, doivent être testés, notamment :
- tous les résidents logeant dans des chambres adjacentes
- tout le personnel travaillant dans l’unité ou le carrefour de soins
- tous les visiteurs essentiels qui se sont rendus dans l’unité ou au carrefour de soins
- tout autre contact pour lequel le bureau de santé publique local, à la suite d’une évaluation du risque, jugera nécessaire de procéder à un test de dépistage
Les membres du personnel qui ont obtenu un résultat positif et qui présentent des symptômes ne peuvent pas se présenter sur le lieu de travail. Dans des circonstances exceptionnelles, lorsque la présence d’un membre du personnel est jugée essentielle, celui-ci peut, s’il a obtenu un résultat positif et que les symptômes ont disparu ou qu’il est resté asymptomatique, retourner travailler en respectant un auto-isolement au bout de quelques jours. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter l’Aide-mémoire des conseils de la Santé publique concernant les tests et les congés.
Q : Comment puis-je me préparer à une éclosion?
A: La maison de retraite doit prendre des mesures en prévision d’une éclosion de COVID-19, et notamment :
- s’assurer de la disponibilité des trousses d’écouvillons
- s’assurer de la disponibilité d’équipements de protection individuelle (EPI) en quantités suffisantes
- former le personnel à l’utilisation des EPI
- examiner les directives préalables pour tous les résidents
- examiner les protocoles de communication
- examiner les horaires des membres du personnel
- examiner les activités internes afin d’assurer le respect des mesures de distanciation physique
- examiner les protocoles de nettoyage de l’environnement
- élaborer des politiques de prise en charge des membres du personnel ayant été exposés à la COVID-19
De plus, les maisons de retraite doivent permettre à l’organisme effectuant une évaluation et un rapport de prévention et de contrôle des infections (PCI) de partager le rapport avec les bureaux de santé publique, les hôpitaux publics locaux, les RLISS et l’Office de réglementation des maisons de retraite, selon ce qui peut être nécessaire pour lutter contre la COVID-19 dans la maison.
Q : Comment fournir des soins de routine aux résidents dont on soupçonne ou a confirmé l’infection à la COVID-19?
R : Le médecin hygiéniste en chef a publié une directive selon laquelle les membres du personnel de la santé doivent effectuer une évaluation des risques au point de service avant chaque interaction avec un résident et, à tout le moins, prendre des précautions contre les contacts et les gouttelettes lors de toutes les interactions avec des cas soupçonnés, présumés ou confirmés de COVID-19.
Des précautions contre la transmission par voie aérienne doivent être prises lorsque des interventions médicales générant des aérosols sont prévues pour les patients dont l’infection à la COVID-19 est suspectée ou confirmée, d’après une évaluation des risques au point de service et un jugement clinique et professionnel.
Le personnel des maisons de retraite qui interagit avec les résidents doit consulter et appliquer les Recommandations en PCI concernant l’utilisation d’équipements de protection individuelle pour la prise en charge des personnes dont l’infection à la COVID-19 est suspectée ou confirmée qui ont été établies par Santé publique Ontario en date du 25 mars 2020.
DIRECTIVES PRÉALABLES – mise à jour le 15 avril
Q : Les titulaires de permis sont-ils tenus d’examiner les directives préalables pour chaque résident?
R : Les titulaires de permis n’ont pas l’obligation d’examiner les directives préalables. Il est possible de le faire lorsque l’établissement a établi de telles directives. Si un résident ou la famille d’un résident demande à la maison de retraite de mettre à jour ses directives préalables, l’établissement devrait le faire.
ISOLEMENT DES RÉSIDENTS ET PROTOCOLES DU PROGRAMME DE PCI – mise à jour le 13 juin
Q : Dans quelles situations faut-il isoler ou mettre en quarantaine un résident dans la maison de retraite ou dans sa chambre?
R : Si un bureau de santé publique local demande à une maison de retraite d’isoler un résident, cette dernière est tenue de suivre les instructions du bureau. Tous les résidents nouvellement admis doivent être placés en auto-isolement pendant 14 jours. Tout résident présentant des symptômes de la COVID-19 doit être placé en isolement et testé. Il est essentiel de protéger la santé de tous les résidents.
Alors que les températures estivales se précisent et que le risque de vagues de chaleur augmente, il est rappelé aux maisons de retraite qu’elles sont tenues d’adopter des procédures pour continuer d’assurer la sécurité des résidents dans des conditions météorologiques caniculaires. Les maisons de retraite sont également censées documenter par écrit les procédures mises en œuvre en matière de contrôle de la température.
Les maisons de retraite doivent être attentives à l’impact des températures accrues dans le contexte des directives du MHC, notamment en cas d’isolement des résidents dans leur chambre pendant une éclosion, et prendre des mesures en conséquence. En l’absence d’éclosion dans une maison de retraite, il convient de suivre les directives de santé publique relatives au maintien de la distance sociale appropriée.
Q : Que doit faire une maison de retraite si elle soupçonne un résident d’avoir contracté la COVID-19 ou d’avoir été en contact avec une personne contaminée?
R : Les maisons de retraite doivent immédiatement communiquer avec leur bureau de santé publique local si elles soupçonnent qu’un résident a contracté la COVID-19 ou a été en contact avec le virus. Tout résident présentant des symptômes de COVID-19 (y compris des symptômes respiratoires légers) doit être placé en isolement et testé.
Q : Si une politique de contrôle des infections est déjà en vigueur dans une maison de retraite en vertu des obligations énoncées dans la Loi sur les maisons de retraite, faut-il qu’elle mette en place une politique particulière en matière de PCI?
R : Les maisons de retraite ne sont pas tenues d’avoir une politique particulière en matière de PCI pour le coronavirus. En revanche, elles doivent avoir adopté un programme de prévention et de contrôle des infections pour l’ensemble des maladies infectieuses et des virus.
Q : L’ORMR peut-il préciser quelles sont ses attentes à l’égard de cette composante de la Directive no 5?
« L’évaluation des risques organisationnels […] des hôpitaux publics et des foyers de soins de longue durée doit être continuellement mise à jour afin de s’assurer qu’elle évalue les mesures de contrôle appropriées en matière de santé et de sécurité pour atténuer la transmission des infections, y compris les mesures techniques, administratives et relatives à l’EPI. Cette évaluation doit être communiquée au comité mixte sur la santé et la sécurité au travail, y compris l’examen de l’environnement de l’hôpital ou du foyer de soins de longue durée lorsqu’un changement important se produit. »
R : Les maisons de retraite ont l’obligation de prendre toutes les mesures raisonnables pour garantir l’état de préparation à la COVID-19, conformément à la Directive no 3, dont voici un extrait :
Assurer l’état de préparation des foyers de soins de longue durée à la COVID-19. Les foyers de soins de longue durée et les maisons de retraite, en consultation avec leurs comités mixtes de santé et de sécurité au travail ou leurs représentants de santé et de sécurité, le cas échéant, doivent s’assurer que des mesures sont prises afin se préparer à faire face à une éclosion de COVID-19, notamment : en s’assurant que des trousses d’écouvillons sont disponibles et qu’il y a des plans en place pour la prise des échantillons prélevés, qu’il y a suffisamment d’EPI disponible, en veillant à ce qu’une gestion et une conservation appropriées de l’EPI soient suivies, que le personnel a reçu une formation sur l’utilisation de l’EPI; en examinant les directives préalables pour tous les résidents; en examinant les protocoles de communication; en examinant les horaires des employés; en examinant les activités internes afin d’assurer une distanciation sociale; en examinant les protocoles de nettoyage de l’environnement; et en élaborant des politiques afin de gérer les employés qui ont peut-être été exposés à la COVID-19 et doivent permettent à l’organisme effectuant une évaluation et un rapport de prévention et de contrôle des infections (PCI) de partager le rapport avec l’un ou tous les organismes suivants : les bureaux de santé publique, les hôpitaux publics locaux, les réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS), le ministère des Soins de longue durée dans le cas des foyers de soins de longue durée et [l’Office] de réglementation des maisons de retraite dans le cas des maisons de retraite, selon ce qui peut être nécessaire pour répondre [à] la COVID-19 dans le foyer.
La Directive no 3 contient d’autres mesures de précaution et procédures à suivre. Les listes de vérification en matière de PCI et d’autres documents sont disponibles ici sur le site Web de l’ORMR. L’Ontario Retirement Communities Association (ORCA) et AdvantAge ont également conçu différentes ressources.
Q : Où puis-je trouver les ressources relatives à la PCI?
R : Santé publique Ontario a élaboré une liste de vérification en matière de PCI disponible ici. Bien qu’elle s’adresse aux foyers de soins de longue durée, elle s’applique également aux maisons de retraite. Pour obtenir de plus amples directives de l’ORMR concernant les maisons de retraite, veuillez consulter ce message (en anglais seulement). Par ailleurs, les bureaux régionaux de prévention et de contrôle des infections de Santé publique Ontario se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions. L’ORCA et AdvantAge ont également conçu différentes ressources.
REPAS EN COMMUN – mise à jour le 31 mars
Q : Quelles directives ma maison de retraite doit-elle appliquer en ce qui concerne les repas en commun?
R : Les maisons de retraite doivent prendre toutes les mesures raisonnables pour suivre les recommandations et les directives du médecin hygiéniste en chef. Les maisons de retraite doivent, dans la mesure du possible, veiller au respect d’une distance physique de deux mètres. Dans les maisons de retraite plus petites, où cela n’est pas possible, tous les résidents et les membres du personnel doivent être considérés comme s’ils étaient potentiellement infectés, et les membres du personnel doivent porter un EPI adapté lorsqu’ils se trouvent à proximité des résidents dans de tels environnements. Les maisons de retraite sont tenues de suivre leurs politiques de prévention et de contrôle des infections, ce qui peut nécessiter de modifier les activités en commun en cas d’éclosion d’une maladie infectieuse. Si un cas de COVID-19 est confirmé, les maisons de retraite doivent communiquer avec le bureau de santé publique pour obtenir des instructions supplémentaires.
REGROUPEMENT EN COHORTES DES RÉSIDENTS ET DU PERSONNEL – mise à jour le 17 avril
Q : Faut-il mettre en place un regroupement en cohortes des résidents et du personnel pour empêcher la propagation de la COVID-19?
R : Les maisons de retraite doivent mettre en place une stratégie de regroupement en cohortes des résidents et du personnel pour empêcher la propagation de la COVID-19 dans l’établissement. Pour ce qui est des résidents, il serait possible de proposer des logements de rechange pour préserver une distance physique de deux mètres, de regrouper en cohortes les résidents malades et les résidents bien portants, ou encore de mettre à disposition d’autres chambres pour garantir l’isolement des résidents touchés.
Pour le personnel, on pourrait faire en sorte qu’un même membre du personnel ne s’occupe pas à la fois des résidents malades et des résidents bien portants et que le personnel travaille dans le cadre de mesures d’isolement s’il est exposé à des risques élevés. Dans les petits établissements où la distanciation physique est impossible, tous les résidents et membres du personnel doivent être considérés comme s’ils étaient potentiellement infectés, et les membres du personnel doivent appliquer les mesures de précaution contre les gouttelettes et les contacts lorsqu’ils se trouvent dans une zone infectée par la COVID-19.
Q : Quelles mesures supplémentaires puis-je prendre pour empêcher la propagation de la COVID-19 dans ma maison de retraite?
R : Il est recommandé de procéder à des nettoyages supplémentaires et plus fréquents des surfaces exposées aux contacts, notamment les chariots et autres équipements mobiles de l’établissement. Les politiques et procédures concernant la dotation en personnel des services de l’environnement doivent permettre une augmentation des capacités (personnel, fournitures et équipements supplémentaires, supervision accrue, etc.).